27 septembre 2009

Fables Choisies de Florian avec Estampes, Ukiyo-e. Kano Tomonobu, Kadjita Hanko, Koubota Tosoui


Paris-Tokyo, Librairie Marpon et Flammarion, non daté (1895-1898). 2 Tomes en 1 vol., format oblong de 345x245 mm, non paginé. Reliure demi chagrin à coin, dos à nerfs, titres dorés.
28 fables illustrées de 30 estampes / Ukiyo-e (pleines pages): 2 couvertures illustrées et 28 estampes en couleurs hors texte éditées par Kanémitsou Masao, réalisées par les artistes Japonais Kano Tomonobu (représentant de l'Ecole de Kano), Kadjita Hanko (Ecole réaliste de Yosaï), Koubota Tosoui (Ecole de Okio, école de Shidjo).
>> Les Fables de Florian sont présentées par Paris Rare Books

Le Cirque d'Izis. Prévert, Izis, Chagall


Israëlis Bidermanas dit Izis, pseudonyme hérité de sa participation à la résistance en Limousin de 1941 à 1944, fût une figure de la "photographie humaniste" aux cotés de Brassaï, Edouard Boubat, Robert Doisneau, Willy Ronis. La presse d'après seconde guerre mondiale se nourrit du travail de ces reporters-illustrateurs et comble la soif d'image des français. Izis peintre de formation, s'attache à montrer l'homme dans son quotidienne, apparemment banale et fait resurgir ce que Cartier-Bresson appelle un « imaginaire d’après nature » : à travers leur objectif, la vie de tous les jours devient tout à tour théâtrale, merveilleuse ou poétique.
Tout naturellement Izis s'intéresera au cirque, boite magique d'ou surgit êtres et choses. Semblable au Cirque Fortunio que découvrit Chagall émerveillé à Saint-Paul-de-Vence un soir d'été, Izis se plait sur la piste et nous montre les Fratellini à la vie, d'extraordinaires acrobates et équilibristes, des vrais montreurs d'ours, avaleurs de sabre, Miss Adrienne Anciau la reine de l'air, Mademoiselle Noël et sa chèvre Reinnette, le magnifique jongleur Kach-Maht et tant d'autres artistes.


>> Le Cirque d'Izis, livre moderne, présenté par la Librairie Paris Rare Books est le fruit d'une collaboration remarquable entre un poète, un peintre et un photographe.

20 septembre 2009

Le miroir magique d'Izis

Israëlis Bidermanas dit Izis, pseudonyme hérité de sa participation à la résistance en Limousin de 1941 à 1944, fût une figure de la "photographie humaniste" aux cotés de Brassaï, Edouard Boubat, Robert Doisneau, Willy Ronis. La presse d'après seconde guerre mondiale se nourrit du travail de ces reporters-illustrateurs et comble la soif d'image des français. Izis peintre de formation, s'attache à montrer l'homme dans son quotidienne, apparemment banale et fait resurgir ce que Cartier-Bresson appelle un « imaginaire d’après nature » : à travers leur objectif, la vie de tous les jours devient tout à tour théâtrale, merveilleuse ou poétique.
Tout naturellement Izis s'intéresera au cirque, boite magique d'ou surgit êtres et choses. Semblable au Cirque Fortunio que découvrit Chagall émerveillé à Saint-Paul-de-Vence un soir d'été, Izis se plait sur la piste et nous montre les Fratellini à la vie, d'extraordinaires acrobates et équilibristes, des vrais montreurs d'ours, avaleurs de sabre, Miss Adrienne Anciau la reine de l'air, Mademoiselle Noël et sa chèvre Reinnette, le magnifique jongleur Kach-Maht et tant d'autres artistes.

Le Cirque d'Izis présenté par la Librairie Paris Rare Books est le fruit d'une collaboration remarquable entre un poète, un peintre et un photographe.

12 septembre 2009

L'Ulysse de James Joyce. 310 000 €

Une édition originale (papier néerlandais, n° 45/100, non découpé) de l'Ulysse de James Joyce a été vendue le 04 juin 2009 en Angleterre pour un montant record de 275 000 £ (plus de 310 000 €), soit le prix le plus élevé pour une première édition du XXe siècle. Étonnamment bien conservée, cette version fut achetée dans une librairie de Manhattan, alors qu'il était interdit aux États-Unis et cédé aujourd'hui par Pom Harrington.

Le roman relate les pérégrinations apparemment banales de son héros, Leopold Bloom, petit bourgeois sans histoire, d'origine juive (mais dont les parents se sont convertis au protestantisme), à travers des lieux réels de Dublin. L'action se déroule sur la journée du 16 juin 1904, de 8 heures du matin à 3 heures dans la nuit.

White Fang, Jack London. $26,250

Printed on a coarse grayish-green paper and duplicating the illustration that is executed in black and cream on the dark bluish-green cloth covers, the dust jacket produced by Macmillan in New York for the 1906, first edition of Jack London’s novel, White Fang, is today a very rare sight indeed.
There was a crease across the example seen in a PBA Galleries of San Francisco sale of September 18, 2008, and in parts that crease had developed into small splits. But with so few copies in jackets known, many buyers were moved to ignore this blemish. It sold for $27,000, setting an auction record for any of Jack London’s books—narrowly pipping the $26,250 record set by the a copy of The Call of the Wild at Sotheby’s New York in June of last year.
>> Sotheby's.

Investir dans les livres d'art.


Investir n'a rien de très amusant, de nos jours, pour tous ceux qui ont perdu d'importantes sommes d'argent à la suite des hauts et des bas de la bourse au cours de la dernière année.
Et comme rien n'indique que les marchés boursiers reprendront des couleurs à court terme, la constitution de collections, dans un but lucratif, peut être une solution intéressante à un secteur aussi instable que celui des actions. Par exemple, les livres rares sont non seulement merveilleux à lire et agréables à regarder, ils peuvent s'avérer un mode d'investissement respectable, affirme Laura Minor, gérante de Bauman Rare Books, à Las Vegas.
«Il s'agit d'une bonne façon de léguer des biens personnels aux générations futures», fait-elle remarquer.
«Par exemple, précise Mme Minor, au lieu de se procurer des obligations d'épargne, des gens viendront dans notre magasin après la naissance de leur enfant et achèteront «Les aventures de Winnie l'Ourson. Une fois que leur enfant a grandi, nos clients sont habituellement très heureux de leur choix.»
Mais comme dans n'importe quelle collection, les investisseurs doivent se préparer à puiser au plus profond de leurs goussets.
Par exemple, Mme Bauman conserve une copie dans sa condition d'origine du premier roman de la série James Bond, Casino Royale, évaluée à 43 000 $ US.
Ca peut sembler exagéré, mais deux facteurs justifient un tel prix - il s'agit d'une première édition, et le couvre-livre d'origine s'y trouve toujours.
Les premières éditions sont toujours plus dispendieuses parce qu'elles sont rares, explique Wesley Begg, propriétaire du magasin Contact Editions à Toronto.
«Souvent, les premières éditions sont publiées en moins d'exemplaires, et les copies sont plus difficiles à retracer. C'est d'autant plus vrai si le livre est devenu très populaire», fait remarquer M. Begg.
Celui-ci donne en exemple J.K. Rowling, l'auteure des célèbres Harry Potter, dont la première édition n'a été imprimée qu'à raison de 600 copies.
«Au départ, ils ne voulaient pas risquer avec cette dame», confie M. Begg, en faisant allusion aux dirigeants de la société d'impression Bloomsbury, établie à Londres.
«Les Britanniques continuent d'imprimer en petite quantité alors que les Américains ont toujours prôné le tirage d'un plus grand nombre d'exemplaires.»
Les couvre-livres sont un incontournable pour la simple et bonne raison qu'un collectionneur recherchera un livre dans sa condition d'origine.
«Les couvre-livres ont été introduits à la fin du 19e siècle, mais il est très rare d'en trouver qui datent d'avant les années 1900», note M. Begg.
«Mais pour être intégré dans une collection et détenir une valeur d'échange, tout livre imprimé après 1920 doit être doté d'un couvre-livre. Alors, 1920 est l'année charnière lorsqu'il est question de couvre-livres, et quoi que ce soit qui date d'avant les années 1900 est très rare», reprend M. Begg.
Il existe une grande différence entre le prix d'une première édition munie d'un couvre-livre et une qui n'en compte pas.
Eric Pedersen, de la boutique Bauman à Las Vegas, cite en exemple le chef-d'oeuvre d'Ernest Hemingway, «Pour qui sonne le glas», publié en 1940.
«Sans un couvre-livre, ce roman vaudrait à peine 100 $ l'unité. Avec un couvre-livre, je pourrais vendre un exemplaire de la première édition pour environ 2000 $ US, ou 2500 $ US, selon sa condition. L'objectif ultime est de faire en sorte que le livre ressemble le plus possible à l'édition d'origine, telle qu'imprimée le tout premier jour.»
Une première édition recouverte d'un couvre-livre n'est pas un gage de profit.
Cependant selon Mme Minor, «L'Origine des espèces», de Charles Darwin, imprimé en 1859 en 1250 exemplaires, a acquis beaucoup de valeur au fil des deux dernières décennies.
«C'est un titre», note Mme Minor.
À la fin des années 1980, révèle Mme Minor, ce fameux livre pouvait se vendre à un prix de 20 000$, «s'il s'agissait d'une belle copie dans sa toile d'origine».
Dix ans plus tard, le coût s'élevait à environ 40 000 $ et au tournant du siècle, il frisait les 100 000 $. Il y a deux mois, Mme Minor a vendu le dernier exemplaire pour presque 197 000 $.
L'avènement de l'Internet a rendu la chasse aux livres rares beaucoup plus faciles. Mais comme dans n'importe quel secteur d'investissement, ce hobby a ses pièges, incluant les spéculateurs.
«Même lorsque les vendeurs de livres font de la spéculation, il leur arrive de se tromper - et pourtant, ce sont de soi-disant experts», fait remarquer M. Begg.
Selon ce dernier, les règles de la collection de livres sont simples : «Collectionnez ce que vous aimez, car vous serez plus efficaces.»
«Si vous vous lancez dans cette activité dans le simple but de faire de l'argent, ça ne fonctionne pas. Mais si vous voulez collectionner, allez vers ce que vous aimez, et votre collection aura une plus grande valeur.»
M. Begg ajoute qu'il est important de donner une orientation à sa collection et de ne pas craindre d'ajouter des livres récents, ce qui aide à assembler un porte-feuille de livres rares.
Lui-même membre de l'Association de la librairie ancienne du Canada, M. Begg suggère aussi de consulter un libraire autorisé.
«Ces gens connaissent leur affaire et vous pouvez leur poser des questions. Trouvez-en un que vous appréciez et servez-vous de son expertise pour choisir les livres que vous collectionnerez. Vous pourrez aussi lui demander de mettre la main sur certains livres pour vous.»
À défaut de se tourner vers une personne sûre, le risque de posséder une collection sans valeur est plus grand. Et les recours pour remédier à pareille situation sont à peu près inexistants.
«Faites-moi confiance, c'est ce qui va se produire. Les charlatans sont nombreux. Cherchez un libraire autorisé.»

Malcolm Morrison
La Presse Canadienne
Toronto

Source: cyberpresse.ca

Les Bijoux de la Castafiore. 312 500 €

Mai 2009. Une vente aux enchères exceptionnelle de près de 600 lots signés Hergé ou relatifs à Tintin a atteint 1,172 million d'euros (1,57 million de dollars), battant le record mondial pour des objets liés à Hergé et le record pour une bande dessinée vendue en Belgique, a indiqué Thibaut Van Houtte, un expert de la salle de ventes Rops. La vente qui a eu lieu à Namur, était dominée par cinq planches originales du géant de la bande dessinée belge.

Les acheteurs étaient venus de toute l'Europe mais aussi des Etats-Unis et de Chine. Cependant, M. Van Houtte s'est réjoui que les deux planches qui ont atteint les enchères les plus élevées aient été achetées par un collectionneur belge anonyme.

Le lot le plus cher acheté par ce collectionneur belge est une page dessinée de la main de l'artiste montrant Tintin, son chien Milou et le capitaine Haddock, réalisée en 1963 pour "Les Bijoux de la Castafiore", qui a atteint 312 500 euros, plus de trois fois le montant estimé dans le catalogue, a précisé Van Houtte. Ce Belge a également acquis une page de dessins originaux avec un spectaculaire accident de voiture, celui que l'on voit dans "L'affaire Tournesol" de 1956.

>> Rops.